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GUIDE DU CENTRE DE BUENOS AIRES
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LE CENTRE VILLE
Le centre de Buenos Aires n'est pas un quartier en soi, mais ici le regroupement des trois quartiers les plus centraux de la ville : San Nicolás, Retiro et Monserrat (parfois écrit Montserrat).


San Nicolás est le quartier qui concentre la plupart des institutions de la ville et du gouvernement national, c’est dans ce quartier que se trouve le centre financier appelé aussi le « quartier des affaires ». On parle rarement de San Nicolás, mais plutôt du centre-ville (« El Centro »), et, la partie à l'est de l'Avenue 9 de Julio est appelée Micro-centre (« Microcentro »). Avec certaines des plus grandes avenues le traversant, comme l'Avenue 9 de Julio ou encore l’Avenue Corrientes, c'est un quartier constamment animé et idéalement situé pour les visiteurs qui souhaitent être proches des principaux monuments historiques. La rue Florida, dont le tracé se trouve principalement à San Nicolás, est la rue piétonne la plus célèbre de la ville. Les touristes peuvent y faire du lèche-vitrine et acheter des souvenirs. C’est un endroit incontournable lors d’un séjour à Buenos Aires.

Les racines du quartier nous font remonter jusqu’en 1733 lorsque Domingo de Acasusso fit édifier une chapelle au coin des rues aujourd’hui nommées Carlos Pellegrini et Corrientes, l'endroit même où se trouve le célèbre Obélisque. En 1769, la chapelle fut reconstruite par Décret Royal et la ville fut divisée en six paroisses, San Nicolàs étant l'une d'entre elles. En raison de sa situation géographique, San Nicolàs est l'un des plus anciens quartiers de Buenos Aires et sa chapelle éponyme était l'endroit où le drapeau argentin flotta pour la première fois en 1812.

Pendant ses premières années, San Nicolàs fut d'un grand intérêt pour les britanniques qui ouvrirent un consulat en 1794 qui deviendra plus tard la première banque moderne de la ville et « The England Merchant’s Society » en 1810. Avec des relations de plus en plus fortes avec l'Empire britannique, le gouverneur de la ville de l’époque Juan Manuel de Rosas donna des terres pour la construction d'une cathédrale anglicane sur rue de 25 de Mayo.

Le rôle croissant du quartier comme centre financier fut mis en évidence par la création en 1854 de la bourse de Buenos Aires. San Nicolás demeure le centre financier de l'Argentine avec la présence de la Banque centrale et de la Banque nationale, les plus importantes du pays.

Au tournant du XXe siècle, la Place Lavalle du côté ouest du quartier était utilisée pour des exercices militaires et connue à l’époque comme Plaza de Armas. Aujourd'hui, le Palais de justice de la ville (« Tribunales ») s’y trouve juste en face du Théâtre Colon, une des plus belles salles d’opéra d’Amérique Latine, nommé troisième meilleur opéra du monde par National Geographic. La construction des Avenues Corrientes et 9 de Julio dans les années 30 modernisa le quartier de San Nicolás, qui avait été jusqu'ici limité dans son développement par ses rues coloniales étroites.

Le quartier de San Nicolàs est un mélange intéressant d’histoire, d’architecture, d’activité commerciale et de divertissement. C'est un « barrio » qu’il faut explorer en marchant. Abritant bon nombre des rues les plus célèbres de la ville, il y a toujours des choses à voir et à faire dans le quartier.


Retiro fut un temps connu pour être l'un des quartiers les plus riches de Buenos Aires, et, abrite, de nos jours, quelques-uns des plus luxueux hôtels de la ville. Cette zone est fort importante comme zone de transbordement de passagers, étant donné qu'il y passe de nombreuses lignes de transport collectif. De plus, il s'y trouve trois gares terminales ferroviaires (Estación Retiro de la FCGBM, de la FCGMB et de la FCGSM) ainsi que la gare terminale des Omnibus. Le quartier est toujours grouillant de monde et la circulation n’y est pas toujours facile, notamment en semaine.

Le quartier doit son nom à une grande maison portant le nom de El Retiro, autrefois située à l'emplacement de l'actuelle Plaza San Martín et construite par le gouverneur Agustin de Roble au début du XVIIIe siècle. Peu de temps après sa construction, la maison fut vendue à la compagnie des mers du Sud et servie comme bâtisse pour les premiers esclaves qui arrivaient dans la ville.

Le premier grand développement connu de Retiro commença en 1800 avec la construction de la Plaza de Toros, une arène dont le contour est toujours visible sur la Plaza San Martin. Pendant l'invasion anglaise, cette dernière fut témoin d’une scène de bataille importante, après quoi elle reçut le nom de Campo de Gloria (Champ de la gloire). En 1812, José de San Martín fraichement arrivé à Buenos Aires se dédia à la formation et à l'entrainement de l'escadron de grenadiers à cheval dont il était commandant. Pour les exercices à cheval, il se servit des pentes des terrains qui constituent aujourd'hui la place. Cet espace reçut son nom en 1878, pour le centenaire de sa naissance. De nos jours, la Plaza San Martín dispose d'une statue équestre, honorant le héros de la guerre d'indépendance d’Argentine, mais aussi un mémorial pour les morts de la guerre des Malouines de 1982.

Retiro est presque un arrêt obligé pour les parcours touristiques dans la capitale, aussi bien grâce à la splendide Plaza San Martín que pour pouvoir admirer d'autres monuments et lieux importants, comme la Torre Monumental ou Tour Monumentale (appelée Torre de los Ingleses ou Tour des Anglais avant la Guerre des Malouines en 1982), l'édifice Kavanagh et le Monument aux Morts des Malouines. L'architecture de ce quartier définit une ère de splendeur et de finesse. Outre son architecture grandiose, Retiro est un endroit idéal pour faire du shopping. C'est également le point de départ de la rue Florida et de l'Avenue Santa Fe, qui sont toutes deux d’importantes artères commerciales.


Monserrat mesure seulement 2,2 kilomètres carrés et est coincé entre les quartiers de San Nicolas au nord, Puerto Madero à l’est, San Telmo au sud et Balvanera à l’ouest. Il comprend certains des bâtiments les plus importants du gouvernement argentin et des monuments historiques comme le Cabildo de Buenos Aires. L'origine du nom de Monserrat est dû au fait que, dans son église paroissiale, on vénérait depuis la fin du XVIIIe siècle une copie de la sculpture romane de la Vierge La Morenita du Monastère de Montserrat, en Espagne (Catalogne). Sur bien des cartes le quartier apparait sous le nom de Montserrat, bien que ce soit la forme Monserrat qui prévaille.

Bien qu'officiellement reconnu comme un « barrio » en 1972, la zone dans laquelle se trouve Monserrat est l’une des plus anciennes de la ville et ses racines remontent à l'époque coloniale. C'est ici que le conquistador espagnol Juan de Garay est arrivé avec les colons d’Asunción et de Santa Fe le 11 juin 1580. Le premier développement est venu avec la construction du Fort de Juan Baltazar d'Autriche en 1594 qui deviendra plus tard la maison du gouvernement.

Au début du XVIIe siècle, les Jésuites ont commencé à arriver dans la région et créèrent l'Église de San Ignacio de Loyola. Sanctifiée en 1734, l'église est aujourd'hui la plus ancienne de Buenos Aires. La population a commencé à croître et des ordres religieux sont arrivés, le plus notable d'entre eux est la confrérie Catalan de la Vierge de Montserrat. C'est sa chapelle qui a donné son nom au quartier en 1769.

En 1810, la Plaza de Mayo, la place principale de la ville, a été le théâtre d'une révolution qui a déclenchée une guerre d'indépendance contre le colonialisme espagnol. Vers la fin du XIXe siècle le quartier a subi une vaste rénovation avec la construction du Paseo Colon et de l'Avenida de Mayo, deux importantes voies de communication. Cette période a également vu l'achèvement de la Casa Rosada suivie d'un développement ultérieur du début du XXe siècle.

Tout en conservant sa signification politique, Monserrat devint, dans les années 50, un repaire privilégié d’artistes bohèmes et de la communauté du tango en raison de ses loyers bon marchés. Sa riche histoire, son architecture et ses rues étroites et tranquilles, ont, tout comme son voisin San Telmo, contribué à l’intérêt touristique attribué à Monserrat depuis les années 90 environ.
Choses à voir, à faire ou les deux...
DANS LE CENTRE DE BA !
Galerías pacifico : (Adresse : Florida & Av. Córdoba - Retiro) Ouvert de 10h à 21h tous les jours sauf le dimanche ouvert de 12h à 21h. L’immeuble a été conçu par les architectes Emilio Agrelo et Roland Le Vacher en 1889 pour accueillir un magasin appelé le Bon Marché argentin, calqué sur Le Bon Marché à Paris. En 1896, une partie de l'édifice fut transformée pour accueillir le premier Musée des Beaux-Arts de Buenos Aires, et, en 1908, la compagnie de chemins de fer britanniques Buenos Aires - Pacifique acquerra une partie de l'immeuble pour y installer des bureaux. Le nom de la compagnie vient du fait qu’elle était sensée exploiter un service de train reliant Buenos Aires à Valparaíso au Chili, donnant ainsi accès à l'océan Pacifique. Dès lors, le bâtiment devint « Edificio Pacífico ». En 1945, l’immeuble fut rénové par les architectes José Aslan et Héctor Ezcurra, et les bureaux séparés du reste du bâtiment. Une grande coupole centrale fut construite et décorée de 12 fresques par les artistes Lino Enea Spilimbergo, Antonio Berni, Juan Carlos Castagnino, Manuel Colmeiro et Demetrio Urruchúa. Ces fresques, conçues en 1946, sont parmi les plus importantes de Buenos Aires. Dans « The Shock Doctrine », Naomi Klein décrit comment le bâtiment fut utilisé comme centre de torture par la junte militaire qui gouverna l'Argentine de 1976 à 1983. En 1989, l’immeuble fut déclaré monument historique national.
Après avoir été abandonné pendant plusieurs années, l’immeuble fut rénové par Juan Carlos López et associés et rouvrit ses portes en 1991 en tant que centre commercial « Galerías Pacífico ». Quatre nouvelles fresques conçues par Romulo Maccio, Josefina Robirosa, Guillermo Roux et Carlos Alonso furent ajoutées à la coupole. En plus d’être une galerie marchande, le bâtiment abrite également le Centre culturel Jorge Luis Borges et le Studio de danse Julio Bocca. Le centre commercial offre de nombreux magasins haut de gamme et un grand espace de restauration.
www.galeriaspacifico.com.ar

La Casa rosada : (Adresse : Balcarce, 50 - Monserrat) (Maison rose en français) est où réside le pouvoir exécutif de la nation. La somptueuse demeure est officiellement appelée Casa de Gobierno ("maison du gouvernement"). Le/la Président(e) vit, à la Quinta de Olivos, la résidence officielle, qui se trouve à Olivos, Province de Buenos Aires. La couleur caractéristique de la Casa Rosada est le rose. Elle est considérée comme l'un des bâtiments les plus emblématiques de Buenos Aires. L’édifice abrite également un musée qui contient des objets relatifs aux anciens présidents. La Casa Rosada a été déclarée Monument historique National.
La Casa Rosada se trouve à l'extrémité Est de la Plaza de Mayo, sur un site qui, depuis la Fondation de Buenos Aires en 1580, a été entouré par un grand nombre des plus importantes institutions politiques de la ville et d'Argentine. Le site, à l'époque bord du Río de la Plata, fut d'abord occupé par le « Fort de Juan Baltazar d'Autriche », une structure construite sur ordre du fondateur de Buenos Aires, le capitaine Juan de Garay, en 1594. La forteresse fut refaite en 1713, remplacée par une sobre construction d'environ un hectare, entourée d'un large fossé, avec quatre tours rectangulaires et munie d'un pont-levis. Ce fort reçut le nom de Castillo de San Miguel en 1720. Il servit de siège aux gouverneurs, puis aux vice-rois de la vice-royauté du Río de la Plata, et ultérieurement aux gouverneurs indépendants d'après 1810, date de la révolution. Après l’indépendance, le président Rivadavia ordonna des modifications qui supprimèrent le pont-levis pour lui substituer un portique de style néoclassique. Le fort fut démoli partiellement durant la décennie 1850 afin de construire à sa place l'édifice de la nouvelle douane, projet de l'architecte anglais Edward Taylor. De l'ancien édifice restèrent un arc et une des constructions datant de la vice-royauté à l'intérieur de l'enceinte démolie. Celle-ci fut refaite pour être utilisée comme palais du gouvernement.
Sous la présidence de Domingo Faustino Sarmiento, l'édifice fut peint en rose, couleur qu'il a gardé jusqu'à aujourd'hui avec quelques variations au fil du temps, depuis le rose pâle jusqu'à une coloration proche de l'orangé. Selon la tradition, la couleur rose est due au désir de Sarmiento de représenter symboliquement la fusion des partis qui se livrèrent à des guerres civiles cruelles durant la première moitié du XIXème siècle, en mélangeant la couleur blanche représentative des unitaires et le rouge des fédéralistes. La légende, cependant, paraît improbable : les unitaires s'identifiaient généralement par la couleur bleue. En fait la couleur rose était très utilisée en Argentine au cours du XIXème siècle. Elle se fabriquait par une combinaison de peinture à la chaux avec du sang de bœuf. Ce dernier était apprécié pour ses propriétés hydrofuges et fixatrices.
En 1873, toujours sous la présidence de Sarmiento, on commença la construction du palais des Postes, œuvre de l'architecte suédois Carlos Kihlberg, dans l'espace sud du terrain qui était restée libre lors de la démolition du fort. Le palais des Postes fut terminé en 1878. Le tout nouvel édifice faisait moralement de l'ombre au siège du gouvernement qui ne payait plus trop de mine, ce pourquoi le président Julio Argentino Roca sollicita un projet d'agrandissement et de réparation de sa demeure. C'est l'architecte suédois Enrique Aberg (auteur d'autres travaux notables à Buenos Aires) qui fut choisi. Ce projet impliquait la destruction de tout ce qui restait de l'ancien fort et la construction d'un édifice semblable à celui des postes, avec l'ajout d'un balcon-galerie au premier étage, ornement dont était dépourvu le bâtiment des postes.
En 1894, le manque d'espace disponible dans le nouvel édifice était déjà évident, et l'on projeta d'unifier les deux bâtiments construits l'un par Aberg et l'autre par Kihlberg, afin de destiner le nouvel ensemble exclusivement à la fonction de gouvernement. C'est le président Luis Sáenz Peña qui fit commande de ce travail à l'architecte italien Francisco Tamburini. Celui-ci proposa l'union des deux édifices au moyen d'un grand arc, qui constitue aujourd'hui l'accès sur la rue Balcarce. Le nouvel ensemble fut inauguré officiellement durant la seconde présidence de Roca, en 1898.
Un musée a été créé en 1957 pour exposer des reliques présidentielles telles que des ceintures, des bâtons, des livres, des meubles et trois chariots. Le site de l'ancien fort a été partiellement fouillé en 1991, et les objets et structures découverts sont aujourd’hui exposés dans le Museo del Bicentenario situé derrière la Casa Rosada.
www.casarosada.gob.ar

Catedral Metropolitana de Buenos Aires : Ouvert du lundi au vendredi de 7h30 à 18h45, et le week-end de 9h à 19h30 (Adresse : Angle Rivadavia et San Martín - San Nicolás). La Cathédrale métropolitaine de Buenos Aires est la principale église catholique de la ville. Siège de l'archidiocèse de Buenos Aires, elle est située face à la Plaza de Mayo (ou Place de Mai). Elle est consacrée à Notre-Dame de Buenos Aires (« Nuestra Señora del Buen Aire »). Avant la cathédrale actuelle, furent édifiés quatre bâtiments qui furent rasés par la faute de la précarité et du manque de solidité des matériaux, et aussi de la négligence des maçons constructeurs. Le cinquième bâtiment fut un peu plus solide (1622) mais souffrit d'effondrements, de rafistolages et de démolitions. C'est en 1692 que débuta l'œuvre finale qui consistait en trois vaisseaux, plus des chapelles latérales. L'édifice, de style néoclassique, possède un profil qui n'est pas utilisé habituellement pour les cathédrales, car elle ne possède pas de tours, et ressemble plus à un temple grec qu'à une église catholique typique. Le cardinal Jorge Mario Bergoglio, devenu pape sous le nom de François, en fut l'archevêque du 28 février 1998 au 13 mars 2013. La cathédrale de Buenos Aires est déclarée monument historique le 21 mai 1942. Elle est restaurée en 1994-1999.
Depuis le vaisseau latéral de droite on accède au mausolée où reposent les restes du libérateur José de San Martín. Le monument, qui fut construit en 1880, est l'œuvre du sculpteur français Albert-Ernest Carrier-Belleuse (inspiré par l'éclectisme français qui régnait en Europe à cette époque). Un hommage particulier est rendu au grand héros national, en ce sens que le tombeau est veillé par des grenadiers en armes de l'armée argentine.
www.catedralbuenosaires.org.ar

Cabildo : (Adresse : Bolívar, 65 - Monserrat). Le Cabildo de Buenos Aires est un édifice historique, pour partie vestige et pour partie reconstitution d’un ancien bâtiment de même nom, situé sur la place de Mai. Autrefois, le terme Cabildo de Buenos Aires désignait la mairie, c’est-à-dire le corps exécutif municipal de la ville, incarnation locale d’une institution politique spécifiquement coloniale qui, à Buenos Aires, resta en vigueur de la fondation de la ville en 1580 jusqu’à sa suppression en 1821. Actuellement, ce même terme se réfère uniquement à l’édifice qui hébergea cette institution et qui, déclaré monument historique national en 1933, abrite aujourd’hui, après d’importantes modifications dans sa structure, le Musée historique national du Cabildo et de la révolution de Mai.
Le Cabildo de Buenos Aires fut le théâtre principal de la révolution de Mai de 1810, qui entraîna la destitution du vice-roi espagnol Baltasar Hidalgo de Cisneros et à laquelle s’enchaîna ensuite la longue guerre aboutissant à l’indépendance des Provinces-Unies du Río de la Plata. Érigé dans la première moitié du XVIIIème siècle, il fit l’objet de multiples remaniements au cours de son histoire, échappa de justesse à la démolition totale dans les années 30, et ne prit son aspect actuel qu’en 1940.
Le Cabildo héberge actuellement le Musée national du Cabildo et de la révolution de Mai, où sont exposés tableaux, portraits, objets et bijoux du XVIIIe siècle ; le bureau des impôts ; l’imprimerie autrefois installée à l’instigation du vice-roi Vértiz dans la maison des enfants abandonnés (d’où le nom de Real Imprenta de Niños Expósitos que porte cette imprimerie) ; la plaque de cuivre et d’argent sculptée, dite lámina de Oruro, offerte au Cabildo par la ville d’Oruro (dans l’actuelle Bolivie) à l’occasion de la victoire de 1807 face aux Anglais ; et, dans la cour intérieure, la ferronnerie de 1835, qui faisait office autrefois de châssis de puits près de la maison natale de Manuel Belgrano. Le café du Cabildo qui se situe dans le superbe patio intérieur est un excellent lieu pour se détendre.
cabildonacional.cultura.gob.ar

Plaza de Mayo : (Adresse : entre les rues Hipólito Yrigoyen, Balcarce, Rivadavia et Bolívar - Monserrat) La place de Mai est la place principale de la ville de Buenos Aires. Depuis la révolution du 25 mai 1810 qui a menée à l’indépendance, la Place de Mai a toujours été le point stratégique des manifestations politiques à Buenos Aires. Son nom vient de la commémoration de la Révolution de Mai 1810 qui enclencha le processus d’indépendance du pays.
Elle est historiquement née de l’union de deux places toutes proches ; la Plaza de la Victoria (place de la Victoire) et la Plaza del Fuerte (place du Fort), après la démolition en 1884 d’une construction qui les séparait. Cependant, ses origines, nous font remonter à la fondation de Buenos Aires par Juan de Garay en 1580. Récemment débarqués sur les berges du Río de la Plata, des ecclésiastiques Jésuites obtinrent en 1608 un titre pour une grande partie de l’endroit même où Juan de Garay avait projeté la création d’une place centrale. En 1661, le gouverneur local acheta la moitié orientale pour l'inclure dans les plans du nouveau fort de la ville; cette section devint la Plaza de Armas. Après plus d'un siècle de surexploitation et de négligence, le gouvernement colonial essaya de donner un semblant d'ordre à la place en y ajoutant une colonnade allant du nord au sud. Achevée en 1804, la structure romane devint le marché de la place et le côté ouest de la colonnade la Plaza de la Victoria. La place continua d’être divisée jusqu'en 1884 et avec peu de changements paysagers hormis l'ajout en 1811 de la Pyramide de mai, monument commémorant les « Provinces du Rio de la Plata » indépendantes. Cette même année, le maire Torcuato de Alvear ordonna une modernisation de la place, entraînant la démolition de la colonnade et la création de la Plaza de Mayo actuelle.
Aujourd’hui, la place de Mai est un lieu incontournable pour tout séjour à Buenos Aires. Plusieurs des principaux monuments et centres d’intérêt et de décision de la ville se trouve autour la place : le Cabildo historique, la Casa Rosada, la Cathédrale métropolitaine, l’édifice du Gouvernement de la ville de Buenos Aires et le siège central de la Banco de la Nación Argentina (Banque nationale du pays). Le quartier des affaires de Buenos Aires, communément appelé « la City », démarre de l’autre côté de la place.

Avenida de Mayo : L’Avenue de Mai est l’avenue historique principale de l’ancienne ville coloniale. Elle monte doucement de la Plaza de Mayo à la Plaza del Congreso sur une distance de 1 500 mètres en direction est-ouest. Certains disent qu’elle est inspirée de la Gran Vía madrilène même si l’Avenue de Mai date de 1894 tandis que l’Avenue Madrilène est plus récente (1910). Bien des gens la comparent également avec ses homologues de Paris, étant donnée leurs édifices sophistiqués de style art nouveau, néoclassique et éclectique. L’Avenida de Mayo croise en son centre l'importante Avenida 9 de Julio, une des plus larges du monde.
Le décret du président de l'Argentine 437/97 a déclaré l'avenue « Lieu historique national », ce qui implique l'interdiction de l'altération des façades des édifices et de l'affichage de certains types de publicités, ainsi que la construction de certains types d'abris. Tout ce qui peut altérer la structure doit être préalablement approuvé par la Comisión Nacional de Monumentos y Lugares Históricos (Commission nationale des monuments et des lieux historiques).
Le parcours de cette avenue est jalonné d'édifices et de lieux d'intérêt culturel, historique ou architectural, dont le Palacio Barolo, le Café Tortoni, et la maison de la culture, entre autres. D’une extrémité de l'avenue à l'autre, la perspective fait que la Casa Rosada, siège de la présidence de la république (c’est-à-dire du pouvoir exécutif), et le Palais du Congrès de la Nation (siège du pouvoir législatif), se font face à une distance approximative de deux kilomètres.

Palacio del Congreso de la Nación Argentina : Visites guidées gratuites du lundi au samedi à 11h, 13h, 15h et 17h (Adresse : Plaza del Congreso, Hipólito Yrigoyen, 1849 - Monserrat). Le Palais du Congrès de la nation argentine est l'édifice où se déroulent les activités du pouvoir législatif de la république Argentine. L'œuvre est de style Beaux-Arts et se distingue par son dôme, qui dépasse les 80 mètres de hauteur.
Une loi de 1894 autorisa le gouvernement de l’époque à construire le Palais. En février de l'année suivante, on décida de faire un concours international de projets afin de pouvoir choisir celui qui conviendrait le mieux et on fixa au 12 octobre 1895 la date pour la présentation de ceux-ci. 28 projets furent présentés et le 8 janvier 1896 l'œuvre fut adjugée à l'italien Vittorio Meano. Le contrat fut approuvé le 31 juillet de l'année. L'année suivante, les travaux furent adjugés à l'entreprise en constructions Pablo Besana y Cía. Les travaux débutèrent en août 1897, et le tout fut inauguré en 1906 par le Président de l'époque, José Figueroa Alcorta. Cependant la totalité des travaux ne fut achevée qu'en 1946, c’est-à-dire près de cinquante ans après leur planification. Le budget pour sa construction passa de moins de 6 millions en 1897, à plus de 31,4 millions de pesos en 1914. De ce fait certains par ironie le baptisèrent le "palais d'or", allusion à la rapidité avec laquelle le chantier engouffrait les millions. L'architecte Victor Meano fut assassiné le 1er juillet 1904, ce qui fit que la finalisation des travaux fut confiée à l'architecte belge Jules Dormal, qui respecta le projet originel.
La Place du Congreso qui fait face au palais a été conçue par l’urbaniste français Charles Thays. Populaire parmi les touristes depuis son inauguration en 1910, la place est aussi un lieu de rassemblements populaires et de manifestations. Le Kilomètre Zéro pour toutes les autoroutes d’Argentine se trouve sur la place Congreso.
www.hcdn.gov.ar

La Torre Monumental anciennement Torre de los Ingleses : La Tour des Anglais est un monument situé au milieu de la Plaza Fuerza Aérea Argentina (ex Plaza Británica), à côté de la gare de Retiro. Cette tour horloge fut construite par des résidents britanniques pour célébrer le centenaire de la révolution. Après la Guerre des Malouines en 1982, la Torre de los Ingleses fut rebaptisée Torre Monumental, bien que certains habitants continuent à utiliser son ancien nom. A l’intérieur, un musée retrace son histoire.
Le Congrès National accepta la donation par la loi N° 6368 du 18 septembre 1909. En raison de la mort d'Edouard VII, le 6 mai 1910, le Royaume-Uni n'envoya pas de délégation à la célébration du Centenaire, et, le placement de la première pierre n’eut lieu que le 26 novembre de la même année. L'inauguration se réalisa le 24 mai 1916. Le retard était dû, en premier lieu, à la Première Guerre mondiale, et d'autre part, au fait que la compagnie de gaz qui était installée sur la place n'abandonna le site qu'en 1912. La cérémonie a été suivie par le président Victorino de la Plaza et le ministre plénipotentiaire anglais Reginald Tour.
De style palladien, selon la tendance dominante dès la fin du XVIème siècle en Grande-Bretagne, le projet est l'œuvre de l'ingénieur Pepe Weynter. Au-dessus de l'entrée principale et sur les autres faces de l'édifice, se trouve une frise, avec différents emblèmes de l'empire britannique. Entre autres, la rose de la Maison de Tudor qui est le symbole de l'Angleterre, le dragon rouge de Galles et le trèfle d'Irlande. À la partie supérieure de la tour, à 35 m de hauteur, se trouve une horloge à quatre cadrans de 440 cm de diamètre chacun, réalisés en opaline anglaise. Il y a cinq cloches de bronze, qui peuvent s'entendre à plusieurs pâtés de maison à la ronde. La tour est couronnée d'un dôme de forme octogonale couvert de lames de cuivre. Le carillon qui marque les quarts d'heure pèse plus ou moins 3 tonnes, et imite celui de l'Abbaye de Westminster.
www.torremonumental.buenosaires.gob.ar
  Manzana de las luces : (Adresse : Perú 272 - Monserrat). (En français: Îlot des Lumières) est un îlot historique de Buenos Aires. Le mot manzana (signifiant pâté de maisons) fait allusion au grand nombre d'établissement culturels et intellectuels que cette zone a hébergé durant son histoire, et héberge encore.
La Manzana de las Luces est un carré d'un peu plus d'un hectare, entouré par les rues Bolívar, Moreno, Alsina et Perú, c’est-à-dire à 100 mètres au sud-ouest de la Plaza de Mayo. Le carré se développa autour d'un collège jésuite fondé au XVIIe siècle, alors seule institution académique donnant une éducation aux lettres classiques. Il est devenu le Colegio Nacional de Buenos Aires. L'église Saint-Ignace – plus vieilles église de la ville, l'ancien édifice de l'Université de Buenos Aires, l'ancien bâtiment de la Bibliothèque nationale d'Argentine et d'autres édifices historiques complètent cet « îlot des lumières ». Ce terme fut utilisé pour la première fois par le périodique El Argos le 1er septembre 1821, étant données les institutions intellectuelles qui s'y étaient installées.
Ce pâté de maison est un site important de Buenos Aires, témoin de nombreux moments historiques des siècles passés : le 16 mars 1812, la Bibliothèque nationale d'Argentine y ouvrit ses portes ; le 12 août 1821, l'Université de Buenos Aires fut fondée dans l'église Saint-Ignace ; le 28 août de cette même année, on fonda l' Archivo General de la Provincia de Buenos Aires qui s'installa aussi dans l'îlot ; en 1822 s'y installa pour la première fois la Banco de la Provincia de Buenos Aires ; en 1884, le Museo Público de Buenos Aires s'y installa aussi…
De nos jours, une des attractions principales de l’îlot est son mystérieux réseau de tunnels souterrains. Il fut déclaré monument historique national en 1942, et fut, avec trois de ses catacombes, complètement restauré en 1983. Une visite de la “Manzana de las Luces” vous permettra sans aucun doute de plonger dans l’histoire coloniale de Buenos Aires. Des tours organisés sont organisés par la ville.
www.manzanadelasluces.gov.ar

Museo de la ciudad : Ouvert du lundi au vendredi de 11h à 19h et le week-end de 10h à 20h (Adresse : defensa 223 - Monserrat). Le but du musée de la ville est de : compiler l’histoire de la ville de Buenos Aires, l’histoire de ses habitants et leurs traditions, son architecture, l’expérience de ses habitants et de ceux qui sont passés à Buenos Aires. Ouvert en 1968, le musée occupe quatre immeubles de grande valeur patrimoniale : La Casa de los Altos de Elorriaga (1808), la Casa de Ezcurra (1830), la Casa de los Altos de la Estrella (1894) & la Casa de los Querubines (1895).
www.museodelaciudad.buenosaires.gob.ar

Avenida 9 de Julio : Avec ses 140 mètres de largeur, c'est l’avenue la plus large de la planète. Elle porte son nom en l'honneur du Jour de l'Indépendance argentine, le 9 juillet 1816. C'est la seule rue ou avenue de la ville qui ne change pas de nom après avoir traversé l’Avenida Rivadavia. La largeur inhabituelle de l'avenue est due à la structure en damier de la ville. L'avenue occupe une série nord-sud de « carrés » de ce damier (appelés manzanas). La largeur prévue était telle qu'il était inutile de vouloir conserver une partie des carrés où devait passer l'avenue. On décida donc d'abattre la totalité des carrés en question. Or ceux-ci ont une largeur de 110 mètres.
Elle court sur près de quatre kilomètres, depuis l'ambassade de France au nord, jusqu'à la Plaza Constitución au sud, et ce à une distance approximative d'un kilomètre de la côte du Río de la Plata, qui lui est plus ou moins parallèle à l'est. Au centre de l’Avenue se trouve le Métro Bus (voie rapide de bus), inauguré en 2013.
L'avenue fut planifiée en 1888 sous le nom de Ayohuma, mais les travaux ne débutèrent qu'en 1937. La section principale fut terminée dans les années 1960. Les connexions vers le sud ne furent réalisées qu'en 1980, ce qui exigea des démolitions massives dans les environs de la Plaza Constitución, combinées avec le déménagement forcé de milliers d'habitants.
Les endroits touristiques principaux le long de l'avenue sont, du nord au sud : l'ambassade de France, que le gouvernement français refusa de laisser démolir pour la construction de la 9 de Julio, considérant qu'il s'agissait d'une œuvre maîtresse de l'architecture, le Teatro Colón, l'extrémité ouest de la rue piétonne Lavalle, l'Obélisque et la Plaza de la República, la statue de Don Quijote à l'intersection avec l'Avenida de Mayo, l'édifice du Ministère du Développement Social - le seul édifice qui soit au milieu de l'avenue, la station Constitución et la Plaza Constitución.

Obelisco : (Adresse : plaza República - San Nicolás). L'Obélisque de Buenos Aires, est situé au centre de la Plaza de la República, à l'intersection des avenues Corrientes et 9 de julio. C'est l'une des icônes de Buenos Aires. La structure du monument, basée sur l'esthétique nationaliste, a engendré bien des polémiques parmi les partisans de la rénovation de la ville et les secteurs plus traditionalistes. Actuellement cependant, il a conquis les cœurs et on le considère comme un symbole de la ville. L'obélisque a fréquemment été utilisé comme point de rassemblement pour diverses manifestations, qui embrassent aussi les rues environnantes (Avenida 9 de julio et Avenida Corrientes), phénomène assez semblable à ce qui se passe Plaza de Mayo.
La construction du monument commença le 20 mars 1936; il fut inauguré le 23 mai 1936, pour le quatrième centenaire de la première fondation de la ville, ne demandant que 31 jours pour son édification. Il fut dessiné par l'architecte Albert Prebisch (un des principaux architectes du modernisme argentin et également auteur du Teatro Gran Rex voisin, dans les rues Corrientes et Suipacha), sur la demande de l'intendant de la ville Mariano de Vedia y Mitre (nommé sous la présidence d'Agustín Pedro Justo).
Il mesure 67,5 mètres de hauteur et 49 m² de base. Il est creux et a une seule porte d'entrée. À son sommet sont disposées quatre fenêtres, que l'on ne peut atteindre qu'en escaladant un escalier vertical de 206 marches.
À noter qu'à l'endroit où se dresse l'obélisque, on dut démolir l'église dédiée à Saint Nicolas de Bari. Or, c'est dans celle-ci que fut hissé officiellement pour la première fois le drapeau argentin dans la ville de Buenos Aires en 1816: cette circonstance est rappelée sur une des inscriptions lisibles sur l'obélisque, côté nord.

La Plaza General San Martín : (Adresse : au croisement de Florida, Alvear et Santa Fe - Retiro). La Plaza General San Martín est le principal espace vert du quartier de Retiro.
Au XVIIe siècle, le gouverneur espagnol de Buenos Aires Agustín Robles construisit sa demeure en cet endroit, et son successeur, le gouverneur Riglos, y édifia une grande demeure de pas moins de 39 chambres. On appela cet édifice Casa del Retiro. Il fut acheté en 1713 par la South Sea Company. Le Traité d'Utrecht permettait à l'Angleterre d'introduire sur le continent des esclaves de race africaine, et l'édifice fut utilisé pour y loger ces esclaves. En outre, on construisit sur le terrain adjacent de l'actuelle Plaza Fuerza Aérea Argentina une fortification dénommée La Batería comme défense face aux pirates et aux corsaires. (C'est sur ce terrain qu'est aujourd'hui construite la Torre Monumental). Plus tard, on édifia sur ces mêmes terrains la Plaza de Toros (arènes pour corridas), de forme polygonale et ayant une capacité pour 10.000 personnes. Lorsque se produisit la première invasion britannique en 1806, les troupes espagnoles de la reconquête (sous le commandement de Jacques ou Santiago de Liniers) arrivèrent ici, venant de Tigre et affrontèrent puis mirent en déroute les troupes du Général Beresford. En 1807, lors de la deuxième invasion britannique, la place fut à nouveau le théâtre d'affrontements, cette fois entre les milices populaires et les Anglais de Whitelocke. Les combats s'étendirent jusqu'à la zone de la Plaza de Mayo. En 1812, José de San Martín fraichement arrivé à Buenos Aires se dédia à la formation et à l'entrainement de l'escadron de grenadiers à cheval dont il était commandant. Pour les exercices à cheval, il se servit des pentes des terrains qui constituent aujourd'hui la place. Cet espace reçut son nom en 1878, pour le centenaire de sa naissance. Les casernes et la plaza de toros furent remodelés en 1850 par l'architecte britannique Edward Taylor, et finalement enlevés en 1883 pour laisser la place au parc actuel.
La place a plus ou moins la forme d'un rectangle allongé du sud-ouest vers le nord-est (direction du Río de la Plata). La partie nord-est est formée de terrains accidentés, partie de la berge du fleuve. Elle est couverte de gazon. Dans ce secteur, la vue sur le port fait que biens des habitants viennent prendre un bain de soleil ici et apprécier la vue sur la Torre Monumental. La partie sud-ouest est plane et surélevée. Elle est en grande partie recouverte d'arbres, et entourée de plusieurs édifices historiques, dont l'édifice Kavanagh. L'agencement de la place est l'œuvre de l'architecte et paysagiste, né Français mais émigré en Argentine, Charles ou Carlos Thays, en l'honneur duquel on baptisa le Parque Thays, dans le quartier voisin de la Recoleta. Parmi les espèces plantées, citons des palmiers, des tilleuls, des saules, des gomeros, des ceibos (fleur nationale argentine) et des araucarias, ainsi que des jacarandas amenés de San Miguel de Tucumán par Carlos Thays fils.

Teatro Colón : (Adresse : Tucumán 1171 - San Nicolás). C'est le principal Opéra de Buenos Aires. Il a été classé troisième meilleur opéra du le monde par National Geographic et il est considéré comme acoustiquement parmi les cinq meilleures salles de concert. Les autres sites étant le Konzerthaus de Berlin, le Musikverein de Vienne, le Concertgebouw d'Amsterdam et le Symphony Hall de Boston.
L’actuel théâtre est venu remplacer un théâtre original ouvert en 1857. Vers la fin du siècle, il est devenu évident qu'il fallait un nouveau théâtre, et, après une construction qui dura une vingtaine d’années, le théâtre actuel ouvrit ses portes le 25 mai 1908 avec Aïda de Verdi.
Le « Teatro Colón » a été visité par les plus grands chanteurs et les plus grandes compagnies d'opéra de l'époque, qui continuaient parfois leur tournée dans d'autres villes, notamment Montevideo, Rio de Janeiro et São Paulo. Après cette période d'énorme succès international, le déclin du théâtre devint évident et des plans furent élaborés pour une grande rénovation. Les travaux débutèrent en 2005, le théâtre ferma ses portes pour rénovation entre octobre 2006 et mai 2010. Il a rouvert ses portes le 24 mai 2010.
www.teatrocolon.org.ar

Avenida Corrientes : L'Avenue Corrientes est une des principales artères de Buenos Aires. Elle est intimement liée au tango et à l'âme de Buenos Aires. Son nom, comme celui d'autres avenues parallèles Santa Fe, Córdoba et San Juan, rend hommage à une province du pays, dans ce cas la province de Corrientes.
L'avenue nait dans l'avenida Eduardo Madero, au niveau du Luna Park dont elle constitue le rebord sud, non loin du quartier de Puerto Madero, et s'étend sur 69 pâtés de maisons ou manzanas vers l'ouest d'abord, puis vers le nord-ouest, jusqu'à son extrémité dans l'avenida Federico Lacroze et la gare de même nom, dans le quartier de Chacarita.
Le tronçon  de l’Avenue qui traverse le quartier de San Nicolás est réputé pour ses théâtres, cinémas, librairies, restaurants et cafés. Sa vie nocturne est animée grâce à ses théâtres et à tous les spectacles qu’offre ce mini « Broadway ».

La rue Florida : (Calle Florida en Espagnol) est une élégante rue piétonne du centre de Buenos Aires. Elle est piétonne depuis 1971 même si certains tronçons ont été piétonnisés depuis 1913. Elle est renommée comme étant la plus importante rue commerçante d’Argentine. D'orientation nord-sud, elle commence au niveau de la calle Rivadavia dans le centre-ville, entre la Place de Mai et l'Avenida 9 de julio, et se dirige droit vers le nord. Elle se termine un peu après la Plaza General San Martín aux environs de la grande gare de Retiro.
Calle Florida est une des attractions touristiques de la ville. Elle présente une grande variété de commerces et magasins, vendant de la maroquinerie, de la bijouterie, des livres, des souvenirs et bien d'autres choses encore. De nombreux artistes de rue, danseurs de Tango, statues vivantes, font le bonheur des passants. Elle attire de nombreux touristes mais aussi de gens venus en voyage d'affaires qui logent dans les hôtels environnants.

Teatro Nacional Cervantes : (Adresse : Angles des av. Córdoba & Libertad) est le seul théâtre national d’Argentine et il a été déclaré monument national en 1995. Situé sur l'Avenue Córdoba à deux pâtés-de-maison au nord du célèbre théâtre Colón, le Cervantes abrite trois salles de spectacle. Le Salon « María Guerrero » est la salle principale avec une capacité de 860 places. La salle secondaire « Orestes Caviglia » peut accueillir 150 personnes et est surtout utilisée pour de petit concert. La troisième salle « Luisa Vehíl » est une salle polyvalente, connue pour son décor en or.
Le théâtre Cervantes doit, en partie, son existence à l’installation en Argentine en 1897 du producteur de théâtre espagnole María Guerrero et sa troupe, qui a popularisé le théâtre professionnel en Argentine. Le théâtre Cervantes a été inauguré le 5 septembre 1921. Un gigantesque incendie en 1961 l’a presque détruit, ce qui conduisit à une importante modernisation et la construction d'une annexe de 17 étages. Le hall principal lui-même a été reconstruit selon ses caractéristiques d'origine et l'établissement rénové a rouvert ses portes en 1968.
www.teatrocervantes.gov.ar

Museo de arte hispanoamericano Isaac Fernández Blanco : (Adresse : Suipacha 1422 - Retiro). Aujourd’hui reconvertie en musée, cette ancienne maison néocoloniale de 1920 présente quelques belles pièces d’argenteries, de peintures religieuses et d’antiquités.

Le Café Tortoni : (Adresse : Avenue de Mayo 825 - Monserrat) est un superbe café, monument national historique Argentin. Inauguré en 1858 par un immigrant français appelé Touan, il fut nommé Tortoni en référence au café Tortoni de Paris, un établissement du Boulevard des Italiens où se réunissait l'élite de la culture parisienne du XIXème siècle.
Auparavant le café était installé au coin des rues Rivadavia et Esmeralda. En 1880 il déménagea à son endroit actuel, mais son entrée se trouvait rue Rivadavia. En 1898, on inaugura l'entrée située Avenida de Mayo, et la façade fut réalisée par l'architecte Alexandre Christophersen. À la fin du XIXème siècle le café fut acheté par un autre Français, Célestin Curutchet.
Dans la bodega (cave) du café a fonctionné La Peña ("Peña" désigne ici une amicale ou une association dédiée à des activités festives ou de loisir), inaugurée en mai 1926, qui encouragea et protégea les arts et les lettres jusqu'à sa disparition, en 1943. Parmi les habitués se trouvaient Alfonsina Storni, Baldomero Fernández Moreno, Juana de Ibarbourou, Arthur Rubinstein, Ricardo Viñes, Roberto Arlt, José Ortega y Gasset, Jorge Luis Borges, Molina Campos et Benito Quinquela Martín, entre autres.
L'endroit vit aussi passer des figures de la politique comme Lisandro de la Torre et le président argentin Marcelo Torcuato de Alvear, ou des figures populaires comme Carlos Gardel et le coureur automobile argentin Juan Manuel Fangio, ainsi que de prestigieuses figures internationales comme Albert Einstein et Federico García Lorca, et des chefs d'État comme le roi d'Espagne Juan Carlos de Bourbon.
Actuellement le sous-sol (salle « La Bodega ») est toujours la scène de différents artistes de tango et de jazz. On y fait aussi des présentations de livres et des concours de poésie. Le café conserve la décoration de ses premières années, il a une bibliothèque et au fond des tables de billard et des salons pour jouer aux dominos et aux dames.
www.cafetortoni.com.ar
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À QUOI RESSEMBLE LE QUARTIER ?